N°37 – Juillet/Août 2010 – Le Sans-Culotte 85
Le Vicomte est bon !
«Surréaliste», «irrespirable». Tels sont les adjectifs employés pour décrire l’ambiance qui règne en Vendée depuis le clash entre Philippe de Villiers et son fils spirituel Bruno Retailleau. Son ex-bras droit est devenu son pire ennemi. Et on ne sait plus bien ce qui lui vaut un tel acharnement : le fait de l’avoir quitté ou de lui avoir fait de l’ombre ? En tout cas, gare à tous ceux qui oseraient encore le fréquenter, ou pire l’aimer… Au conseil général, comme au Puy du Fou, on se surveille… et des têtes tombent ! Certains Puyfolais, chefs d’entreprise, et même des élus, n’hésitent plus à exprimer leur agacement à l’égard de ce qu’ils nomment très souvent une «chasse aux sorcières» ! Tout est fait pour faire disparaître Bruno Retailleau de la scène vendéenne. Or, l’effet ne semble pas celui escompté. Car de nombreux échos laissent à penser que Philippe de Villiers, s’il continue ainsi, aurait du souci à se faire pour sa réélection à la tête du conseil général l’année prochaine ! Alors qui, au final, de Retailleau ou de De Villiers, brûlera sur le bûcher… ?
Des terres, des hommes… et des banques
C’est l’histoire de trois agriculteurs dans une exploitation porcine du nord Vendée… Deux approchent la soixantaine, endettés jusqu’au cou, le moral dans les bottes. Ils misent tout sur le troisième, un jeune de 22 ans, prêt à racheter la ferme, sortir ses deux pairs de la mouise et reprendre le flambeau sur des bases saines. Ses aînés ont tout fait, tout prévu, pour lui ouvrir grand la voie. Belle passe dans ce relais entre générations. Mais voilà, il y a un hic ! Les banques refusent de suivre. Et tant qu’elles s’obstineront, tout le monde restera dans la merde !!!
Au pied du mur : le p’tit chemin qui n’en mène pas large
Ce chemin, c’est celui du Millerit à Orouët, sur la commune de Saint-Jean-de-Monts. Une petite voie communale qui oppose quatre riverains à la municipalité… Elle devait retrouver une largeur de 8 mètres pour être aux normes. Ça, tout le monde en convient. Mais pourquoi avoir choisi de «mordre» sur les maisons de droite, ce qui nécessitait de déplacer toutes les infrastructures publiques, tout à l’égout, borne à incendie, coffret électrique, et autres… Plutôt que de déplacer un simple grillage sur la gauche ? C’est la question que se posent certains riverains, c’est donc celle que nous irons poser au maire, André Ricolleau.
Elle «déplaque» et se fait taxer de fainéante !
Le Docteur Mathilde Garreau est un médecin de campagne de 35 ans qui exerçait, encore jusqu’au 30 juin, dans le village de Commequiers. Fatiguée par le système des gardes de nuit, elle a annoncé qu’elle dévissait sa plaque. Et comment croyez-vous qu’ont réagi ses aînés ? Eh bien, à peu près comme les élus, en la renvoyant dans ses cuisines !!
La rumeur :
«Un corbeau parmi les mouettes de port Olona»
Echos
«Un revirement à 360°» : le message subliminal de Pierre Regnault !
Brétignolles-sur-Mer : gare au courroux !
Au pied du mur
La Roche-sur-Yon : la « Fontel » est tarie… la « Fontel » est à qui ?
Notre jeu de l’été :
Qui paiera votre retraite ?
Des nouvelles de :
Rupture pas très conventionnelle : un cas fait jurisprudence aux Sables-d’Olonne
Anatomie : le Sans-Culotte 85 mis à nu !
Le Sans-Culotte 85 est né il y a plus de trois ans. Mais la plupart des Vendéens nous découvrent depuis seulement trois mois ! Et pour cause, nous sommes passés de 40 à plus de 400 points de vente sur la Vendée. Seulement, du coup, il ne se passe pas une semaine sans que de nouveaux lecteurs nous appellent pour nous questionner : Et vous êtes qui ? Et vous roulez pour qui ? Bref… toutes les questions auxquelles on avait déjà largement répondu au moment de la création du journal en janvier 2007. C’est compréhensible, et cela nous a décidé à répondre ouvertement, dans nos colonnes, aux questions les plus fréquemment posées. D’autant que certaines d’entre elles nous font penser que vous êtes nombreux à nous lire sans vous douter de la petite équipe, des petits moyens et de l’aventure qui se cachent derrière le papier…
« Le p’tit coin bio » :
De quoi j’me chauffe ?
« LDe l’eure qu’ol ét » :
Parlons de chez moi, parlons patois !
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