N°76 – Juin 2014 – Le Sans-Culotte 85

L’ancien N°2 de l’Inspection du travail devient l’avocat des patrons !

Franck Joly est l’ancien directeur départemental adjoint de l’Inspection du travail. Il y a deux ans, il a voulu se reconvertir et a bénéficié d’une mise en disponibilité pour cela. Son nouveau métier : avocat au sein de l’unique cabinet en Vendée ayant choisi de dédier exclusivement son activité au conseil et à la défense des employeurs ! La situation est cocasse, et si des patrons vendéens s’en gaussent parfois, force est de constater que la blague ne fait pas rire tout le monde ! Suite à deux affaires polémiques, chacun attend désormais que la commission de déontologie tranche définitivement le débat…

Subventions et finances douteuses… Carton rouge pour l’association syndicale de la Vallée du Lay !

L’Association syndicale autorisée de la Vallée du Lay (ASVL) est l’établissement public chargé de protéger contre la mer et les inondations les 23 communes situées à l’ouest du canal de Luçon, dont les deux points sensibles que sont La Faute et L’Aiguillon. Voilà des décennies qu’elle fonctionne en vase clos, outrepassant ouvertement ses droits, le tout dans une certaine opacité. Or, depuis quelques mois, l’ASVL est cernée de toutes parts, par des esprits curieux et échauffés… Les dernières assemblées générales se sont avérées houleuses : pour la première fois, l’indemnité du président et l’argent versé au club de foot de Luçon ont été pointés du doigt ; l’arrivée du nouveau maire de La Faute dans la « réunion de famille » change elle aussi la donne… Enfin, pour couronner le tout, la préfecture a décidé de s’en mêler. L’épisode se solde par la démission fin mai de celui qui occupait le poste de président depuis 28 ans, Yves Priouzeau. La nouvelle gouvernance va devoir remettre de l’ordre… Concernant le club de foot de Luçon, il devra désormais se passer de l’argent des digues pour fonctionner !

Eglise vendéenne : Le divorce est consommé !

Le sort de l’évêque Castet serait entre les mains du bon Dieu… L’éminence serait plus proche de l’excommunication (de la Vendée) que de l’élévation !

Roi des Huns, Attila serait passé à cheval par Saint-Paul-Mont-Penit…

…ou l’herbe ne repousse plus ! On serait tenté de croire ce faux scoop historique, vu l’état d’une partie de la végétation communale, complètement cramée en de nombreux endroits, notamment près de réseaux d’évacuation des eaux. La résultante d’un sévère traitement phytosanitaire infligé sans doute avec la main trop lourde par un employé communal, ayant eu notamment pour conséquence d’éradiquer 61 lauriers d’un habitant, qui a porté plainte contre la mairie ! Une curieuse histoire dans un drôle de climat post-municipal, qui devrait selon l’avis de tous servir d’électrochoc pour la suite…

La guerre des lycées aura bien lieu… entre Saint-Gilles et Aizenay

Ces deux secteurs géographiques à la démographie florissante, dénués de tout lycée à des kilomètres à la ronde, sont en concurrence pour obtenir la construction d’un établissement sur leur territoire. Un sujet sensible qui mobilise bien des énergies citoyennes et politiques dans les deux camps, jouant parfois à qui sera le plus fayot pour s’attirer les bonnes grâces du conseil régional ! Lui seul a la compétence en matière de lycée, il est donc en position d’arbitre. Des associations de soutien se créent, Saint-Gilles ayant dégainé en premier ; mais trois mois après son lancement, l’asso gillocrucienne est déjà agitée par de fortes dissensions internes. Du pain béni pour Aizenay ? A voir !

Privée de retraite agricole, Jacqueline Bretaudeau hurle sa souffrance…

C’est à l’heure de solder sa retraite du secteur bancaire, que Jacqueline Bretaudeau s’est rendu compte avec effarement puis colère que les six ans et demi passés à travailler pour ses parents au sein de leur exploitation agricole (entre 1961 et 1967) n’étaient pas pris en compte. Depuis 2006, elle se bat seule devant les tribunaux pour obtenir gain de cause, face à une puissante MSA (Mutualité Sociale Agricole) qui ne lui fait aucun cadeau. Cette Tranchaise poursuit son combat du pot de terre contre le pot de fer, il y va de son honneur et de sa fierté ; mais que c’est rude et éprouvant…

Ces remembrements trop discrets qui font coasser les écolos…

Ces derniers mois, plusieurs associations et collectifs environnementaux ont élevé la voix, contre la mise en œuvre des procédures obligatoires d’échanges fonciers pilotées par le conseil général. Cela concerne les lourds aménagements routiers comme les déviations, pour lesquels la loi prévoit des échanges de terres avec les propriétaires délogés. Selon les contempteurs, le Département agirait au plus vite, bâclant notamment le volet environnemental. Illustration concrète à l’Île d’Olonne, où une « guéguerre » sur ce sujet sensible sévit depuis plusieurs mois dans une zone au biotope particulièrement original.

 

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