N°113 – Mars 2018 – Le Sans-Culotte 85

Aux Sables-d’Olonne, « Les Bois flottants » torpillés sur tous ses bords !

Voilà des mois que cette association, spécialisée dans le patrimoine nautique, subit les salves nourries de détracteurs remontés comme des coucous chaumois ! Skippée par l’omni président Yannick Viau – alias Loulou les Bois flottants – l’association fonctionnerait de manière douteuse, sans tenir d’assemblée générale ni rendre de comptes à quiconque, alors qu’elle perçoit aides matérielles et subventions publiques. Tout ça pour, entre autres, restaurer d’une manière singulière différents vieux bateaux, dont la plupart moisissent aux quatre coins de Port Olona… Un vrai scandale, selon des membres d’autres assos, mais aussi de particuliers ! Une plainte a été déposée auprès du procureur de la République, et les élus, saisis du dossier, se le refilent comme une patate chaude. L’intéressé Viau adopte, lui, une attitude de mépris face à ses pourfendeurs. Bref, quasi un sujet ordinaire pour les Sables-d’Olonne, en somme !

L’honneur retrouvé du sensei karateka Michel Gaubard : l’ex-président régional remporte son combat contre la fédé…

Et c’est bien là une valeur essentielle dans ce sport. Michel Gaubard a été une figure régionale du karaté durant 30 ans, ainsi que trésorier de la fédération nationale pendant 12 ans… avant de se voir sanctionner, écopant d’une peine d’inéligibilité de quatre ans. Ceci pour avoir publié un billet de blog au vitriol sur l’institution en 2014. Il y évoquait des faits et dérives déjà publiquement dénoncés… ayant même donné lieu à une inspection, puis à une plainte du ministère des Sports en 2016. Sa sanction a finalement été jugée » disproportionnée « par le tribunal administratif de Nantes, qui vient donc de l’annuler. Si la Fédération française de karaté et son président mis en cause font appel sur un point, Michel Gaubart, sur le fond, a fini par prouver l’injustice de cette brutale éviction. Ainsi remis en selle, l’ex-président de la ligue régionale de karaté prétendra-t-il recouvrer son poste ? C’est toute l’inquiétude, à Paris !

La Tranche-sur-mer : A l’Aéro-club, on se lance dans la construction illégale sans parachute !

Pas gênés apparemment, les membres de l’association se sont lancés dans la construction d’un hangar en dur d’une surface de 400 m2 sans rien demander à personne… et donc sans avoir déposé une demande de permis de construire ! C’est bien évidemment interdit, qui plus est en zone naturelle protégée. Alertée, la mairie (propriétaire du site, prêté à l’asso via une convention) a fait stopper le chantier illico, jurant qu’elle n’était pas au courant, alors qu’elle avait pourtant accepté quelques mois plus tôt de cautionner 50 % de l’emprunt bancaire sollicité par l’aéro-club auprès d’une banque pour réaliser ces travaux ! Visiblement, ça plane à 15.000 mètres des deux côtés…

Réforme des écoles hors contrat : la sénatrice Annick Billon au coin !

Lorsqu’elle a accepté d’être rapporteuse de la proposition de loi visant à simplifier et renforcer l’encadrement des écoles privées hors contrat, la sénatrice centriste Annick Billon ne s’attendait pas à « déchaîner de telles passion « . Comme sa collègue Françoise Gatel, auteure du texte de loi, elle nous a confié avoir été » victime de tweets au bas mot agressifs », pour ne pas dire insultants. En Vendée non plus, elle ne se fait pas que des copains, y compris son propre colistier Bruno Retailleau, avec lequel un bras de fer s’est engagé.

La mairie utilise l’image d’une danseuse sans son autorisation… ça valse sec !

Petite bourde non sans conséquences, puisque la photographie d’une prof de danse yonnaise a servi (avec d’autres personnages) à illustrer les cartes de vœux municipales et de l’Agglo, soit une visibilité maximale, sans que l’intéressée ne soit au courant, et encore moins d’accord… Résultat : une procédure juridique est enclenchée.

Violences faites aux femmes : une situation frappante…

Depuis l’affaire Weinstein, des femmes du monde entier ont pris la parole pour dénoncer les multiples violences physiques et psychologiques dont elles sont victimes, quel que soit leur âge ou leur condition. De quoi fissurer un peu la base d’une société patriarcale séculaire. L’occasion aussi de se pencher sur ce qu’il se passe chez nous, en Vendée, sous nos yeux. Eh bien la situation n’est guère plus reluisante qu’ailleurs, car les faits de violence ne sont pas l’apanage des milieux très urbanisés. On les retrouve aussi très présents dans la ruralité, les entreprises, associations, mouvements politiques, établissements scolaires, etc. Si les données statistiques sont rares et floues, cachant l’essentiel des situations hors radar, ces violences de toutes graduations sont bien réelles, et à ce titre les femmes demandent déjà au moins une chose a minima : que leur parole soit entendue et crue. A ce titre, la trentaine de témoignages recueillis sont sacrément édifiants, pour ne pas dire effarants…

Bénéfice record pour le dernier Vendée Globe : ça baigne !

De nombreux participants (et revenants !), aucun incident dramatique, une exposition médiatique inédite, trois semaines de beau temps sur le village sablais, et un vainqueur emblématique : la dernière édition de l’Everest des mers a été celle de tous les records. Et les planètes étaient si bien alignées que l’organisateur, la SAEM Vendée, a engrangé un bon bénéfice, ce qui n’était encore jamais arrivé dans ces proportions, avec un résultat net de 516.827,15 € précisément. Champagne ! La prochaine et 9e édition se prépare déjà très activement, avec quelques changements, dont l’abandon envisagé du PC course à Paris pour le rapatrier aux Sables…

 

MAIS AUSSI DANS CE NUMERO

  • Au Langon, les commerçants cernés par les bulldozers ; le village quasi rayé de la carte !
  • Prix du super menteur pour Bruno Retailleau !
  • Auvinet tacle sèchement le député Henriet
  • De vrais Auvergnats, les élus du Département !
  • Photocaf’tons : Gaspillage sans scrupule au CHD ?

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