N°131 – Septembre 2020 – Le Sans-Culotte 85

Procès : Le Sans-Culotte 85 bientôt face au « déconfiné du bocage »

Petite piqûre de rappel : le 1er octobre prochain, ce sera le grand jour… celui de notre premier procès en diffamation (en bientôt 14 ans d’aventures culottées). Et c’est le Vicomte en personne qui nous invite à comparaître devant la 17ème chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris.

La Roche-sur-Yon : les responsables des maisons de quartier priés d’être de bons petits soldats !

Il y a trois ans, les neuf maisons de quartier yonnaises fusionnaient en une seule et même entité appelée Amaqy (Association des Maisons de Quartier Yonnaises)… désormais seule interlocutrice de la municipalité qui la subventionne et qui a souhaité cette mutualisation pour faire des économies d’échelle. Une perte d’indépendance qui avait suscité à l’époque bien des craintes et des critiques… aujourd’hui ravivées par un mail de l’ex-président de l’amaqy, réclamant la démission des élus du conseil d’administration ayant fait campagne contre Luc Bouard aux dernières municipales, la présidente en tête !

Ices : les profs de retour de leurs « vacances de l’extrême »

Pour sûr, cinq enseignants de l’université catholique de Vendée (ICES) ne sont pas partis jouer les « Bronzés » cet été… Quatre en effet sont allés participer à l’université d’été de l’Action Française et un autre, déjà connu pour cela, est allé discourir à celle de Génération Identitaire. Voilà qui ne va pas faciliter la tâche de l’établissement qui tente – tant bien que mal – de redorer son image et faire table rase de sa réputation de « fac facho », notamment depuis les derniers retentissements médiatiques liés aux frasques de ses étudiants les plus extrémistes… mais tout en se refusant à censurer qui ou quelque pensée que ce soit !

Gestion des déchets : la redevance incitative est-elle la panacée ?

La Vendée, reine du tri ! Et après ? Grâce à la redevance incitative, moins on jette d’ordures ménagères, moins on paie ! Résultat : de plus en plus de collectivités locales sont séduites. Si l’instauration de cette redevance s’accompagne souvent de résistances plus ou moins fortes, force est de constater que là où elle fonctionne, elle est plutôt rentrée dans les mœurs aujourd’hui. L’application de ce système s’accompagne souvent d’une promesse de maîtrise des coûts, et donc d’une réduction de la note pour les usagers, même si l’expérience montre que c’est à relativiser : ce, en raison de l’augmentation des frais de traitement et de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), des hausses forcément répercutées sur la facture… Reste que si les poubelles noires ont tendance à diminuer, ce sont désormais les sacs jaunes qui se remplissent à marche forcée ! L’engouement pour le tri est tel que l’enjeu, désormais, est de savoir comment s’attaquer à la production de tous les déchets, en particulier les emballages…

Emploi : les Vendéens d’abord ?!

Plusieurs demandeurs d’emploi nous ont fait part de leurs difficultés à trouver du boulot chez les ventres à choux. Les raisons ? Manque d’expérience, ou au contraire trop ; ou encore l’âge mais aussi… le fait de ne pas être Vendéen ! Du refus de poste au profit d’un « autochtone » au stage « d’immersion » non rémunéré pour « s’intégrer » en Vendée, certaines pratiques sont pointées du doigt. Même au sein de Pôle emploi, des agents affirment recevoir des consignes venant d’entreprises recrutant en priorité des Vendéens pour des postes pérennes. Si cette préférence peut s’expliquer dans des cas précis, elle constitue pour certains une discrimination à l’embauche.

Face aux avaries, le chantier nautique Privilège Marine tente d’écoper…

Bâtiments vétustes, manque d’aération malgré l’usage de produits chimiques, accidents de travail, ambiance délétère… Depuis des années, le chantier nautique sablais Privilège Marine est pointé du doigt pour certains manquements. Plusieurs employés, actuels et anciens, nous ont fait part de ce qu’ils considèrent être l’envers du décor de l’un des principaux constructeurs de bateaux de luxe du département. À tel point que l’entreprise est mise sous pression depuis plusieurs mois par l’inspection du travail, qui la somme de mettre aux normes ses locaux. La direction, qui explique être à un tournant de son activité, assure que les choses sont en train de changer.

 

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