N°144 – Décembre 2021 / Janvier 2022 – Le Sans-Culotte 85
Vendée Eau déploie ses compteurs communicants… de gré ou de force !
Le syndicat départemental Vendée Eau organise la distribution de l’eau potable en Vendée. Il s’agit d’un organisme public, dirigé par nos élus. Et pourtant, il se montre pire qu’une boîte comme Enedis dans sa détermination à installer ses nouveaux compteurs communicants… et à faire plier les derniers réfractaires. Les coupures d’eau se multiplient ces dernières semaines, histoire de « pousser au dialogue »… et d’être bien certain d’avoir le dernier mot ! Des méthodes assumées par les élus… illégales selon les assos et collectifs qui défendent ces usagers. Or, si moralement leurs arguments sont légitimes, d’un point de vue strictement juridique, nous sommes au regret de leur dire que Vendée Eau est dans son bon droit. Du moins tant qu’un tribunal administratif ne jugera pas du contraire… Avis à ceux qui seraient tentés d’y aller, faites vos réserves d’eau !
Législatives : mystères autour d’un candidat bien pressé…
Quelle mouche a piqué Alain Blanchard, l’adjoint sablais également candidat de la droite aux prochaines Législatives sur la 3e circonscription ? Dès le mois de novembre, il distribuait déjà un tract de campagne dans toutes les boîtes aux lettres, avant le début de la campagne officielle, et donc avec ses propres deniers… Mais pas seulement ! C’est à cela que servent les « Amis »…
Chez Stef, le racisme se (trans)porte bien, merci !
Depuis plusieurs mois, l’entreprise de transport frigorifique est sous les feux des projecteurs, mais pas pour ses performances économiques. Le site vendéen d’Essartsen-Bocage est agité par l’affaire des deux syndicalistes de la CGT, Mehdi Khechirem et Yoann Jadaud, qui ont osé dénoncer le racisme au sein de leur boîte. Pour s’être emportés lors d’une réunion avec la direction en juin dernier, ils ont été mis à pied, avant que l’inspection du travail ordonne leur réintégration. Leur combat, largement relayé dans la presse nationale, a mis en lumière un racisme ordinaire bien ancré, de l’ouvrier posté sur son quai de déchargement à l’élu syndical en réunion. On a recueilli les témoignages directs et inédits de personnes visées ou témoins de ces propos (toutes ont souhaité garder l’anonymat).
« Les paradoxes de ma terre natale ne cesseront jamais de m’étonner » !
Le rapport Sauvé, et le chiffre effrayant de 330.000 victimes de pédophilie (au bas mot) recensées au sein de l’Église ces 70 dernières années, n’en finit pas de provoquer une onde de choc. Et avec elle, une vague de Catholiques qui, écœurés, demandent à quitter officiellement l’Église. C’est simple, il suffit d’écrire un courrier pour que soit apposée la mention « a renoncé à son baptême » sur le registre dédié. C’est du moins la formule lapidaire classique généralement utilisée par l’Église. Et ça, Daniel, un Vendéen expatrié ne l’accepte pas. Cela dit, il va avoir une « sacrée » bonne surprise…
Bassines agricoles : pour toute l’eau du monde…
Début novembre, nos départements voisins des Deux-Sèvres et de la CharenteMaritime ont été le théâtre d’une nouvelle étape dans la « guerre de l’eau ». À savoir la lutte contre des projets de « mégabassines », ces énormes réserves d’eau pompée l’hiver dans la nappe phréatique, destinées à l’irrigation agricole. Si le sujet est hautement inflammable depuis plusieurs années en Poitou-Charentes, il ne l’est plus, loin de là, en Vendée. La vingtaine de réserves construites il y a une bonne dizaine d’années dans le sud du département se sont fondues dans le paysage et ne sont quasiment plus remises en cause. C’est l’occase pour nous de dresser le bilan de ce modèle pourtant loin de faire l’unanimité dans le monde agricole. Et ça tombe bien, un rapport jusque-là passé sous les radars a été publié il y a quelques mois par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne. Bilan : si l’usage des réserves a permis de réduire les quantités d’eau pompées l’été, la pratique perdure… Un comble !
Saint-Révérend : « vague » d’inquiétudes autour de l’aménagement du camping…
Depuis le début de l’année, les riverains du camping du Pont Rouge en ont vu passer, des camions remplis de terre pour aller remblayer une partie du site. L’objectif de ces travaux : installer des mobile-homes supplémentaires sur des emplacements jusque-là réservés aux tentes. Et quelle ne fut pas leur surprise de voir quelle zone était concernée… On est en effet à quelques mètres du ruisseau le Gué Gorand qui a la fâcheuse habitude de déborder en période d’inondations : chaque année ou presque en hiver, le secteur est sous l’eau. Ajoutons à cela le fait que le gérant du camping est aussi adjoint à l’urbanisme, et on obtient des suspicions en tous genres… Mais si le chantier a été fait dans les règles, les riverains les plus proches s’interrogent quant aux effets des travaux sur l’écoulement des eaux. Retour sur des mois de remous au bord du ruisseau…
MAIS AUSSI DANS CE NUMÉRO…
- Question cash : Pollution : la carrière de Beaulieu a jusqu’au 31 janvier pour montrer patte blanche… prête ?
- Démocratie à poil : « Je ne veux pas assister à un truc aussi minable, on ne respecte pas les Bouinais ! »
- On se devait de venir assister à un conseil municipal à Bouin où, paraît-il, il règnerait un climat délétère… Le jeune maire, Thomas Gisbert Guinguené de Callac, 35 ans, Bouinais de naissance (1), a pris le fauteuil de maire en 2020 face à Christian Billon, élu depuis vingt ans et adjoint dans le précédent mandat. Aujourd’hui dans l’opposition (avec deux autres élus), ce dernier livre une bataille sans merci face au premier magistrat. Pas un conseil municipal ne se passe sans accrochages ou esclandres. Dans un article publié par Ouest-France au lendemain d’un conseil municipal houleux, fin juin, le maire assurait que « nous ne sommes pas au théâtre ». On a voulu constater par nous-mêmes.
- Mutation « salée » pour l’ancien préfet ?
- À Sainte-Gemme-la-Plaine, les habitants décidément mis à contribution !
- Floralies : pas d’oseille, mais le Département aux petits oignons !
- Procès : pot de terre contre pot de fer, round 2 !
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