N°68 – Septembre 2013 – Le Sans-Culotte 85
DOSSIER La réserve parlementaire de nos sénateurs et députés n’a plus de secret : levons le voile sur les coulisses du système en Vendée !
Pour la première fois, le montant, la répartition et l’utilisation des réserves parlementaires de 2011 et 2012 ont été dévoilés au grand public. Cette cagnotte de 150 millions, créée sous le président Pompidou, était l’un des secrets les mieux gardés de la République, souvent suspectée de servir la course au clientélisme plutôt que le bien public. Le voile levé, en Vendée, on découvre des enveloppes pour le moins disproportionnées selon les élus, et donc les secteurs. Depuis cette année, et sous l’impulsion de la nouvelle majorité socialiste, l’équité et la transparence sont devenues la règle. Or, ce n’est pas sans conséquence, et force est de constater que l’UMP s’entête à faire bande à part…
Le « miracle économique vendéen » doit-il allumer un cierge ?
Liquidations et redressements judiciaires en hausse alarmante, l’alimentaire et le BTP en berne, dégringolade du nombre de permis de construire ou d’immatriculations automobiles, consommation des ménages en stagnation comme les chiffres d’affaires ou les investissements des entreprises, sans omettre un taux de chômage qui enfle… Les différents indicateurs et baromètres économiques peuvent de prime abord faire peur, mais en étudiant de plus près ce qui se cache derrière les données chiffrées aussi brutes que froides, ce tableau inquiétant prend un tout autre relief : la situation de l’économie vendéenne est contrastée et difficile, mais pas aussi dramatique qu’elle en a l’air car constituée de particularismes lui conférant une solidité aussi originale qu’encourageante. Décryptage.
Port de Brétignolles : le président de la commission d’enquête, Bernard Pipet, se défend… et balance sur Retailleau !
Le 31 juillet, le magazine L’Express sortait un dossier consacré à la Vendée… dont deux pages sur l’une des plus interminables et croustillantes polémiques locales : le port de Brétignolles-sur-Mer. Dans cet article, Bruno Retailleau, le boss du Département, sort les armes et accuse. Il n’hésite pas à mettre en cause la commission d’enquête, et n’y va pas avec le dos de la cuillère. Extrait :« «Les dés étaient pipés» [ah, ah, NDLR], pense Bruno Retailleau, stigmatisant, à l’instar de la mairie, la partialité présumée de l’enquêteur. » Bernard Pipet – qui appréciera le jeu de mots ! – n’ayant pas eu le loisir d’être interviewé, s’est empressé d’user de son droit de réponse… qui fait honneur à la règle de « l’arroseur arrosé », et dont il nous a fait partager la primeur (le texte, dont L’Express n’a publié que la première partie, est livré dans son intégralité : à découvrir dans ce numéro).
Municipales 2014 :
Aux Sables, la droite s’entredéchire, un nouveau venu pourrait jouer les arbitres…
Au Château : coup de théâtre avant le lancement de la campagne !
A Challans, un candidat mystère se dévoilera en septembre…
Les collégiens challandais ne seront plus élevés en batterie !
Les temps changeraient-ils ? Le président du conseil général, Bruno Retailleau, a, lors de la rentrée, annoncé un grand plan à destination des établissements secondaires publics, avec une enveloppe de 160 millions sur 5 ans. Rénovations multiples et constructions nouvelles sont programmées, histoire de rattraper un tant soit peu le fort retard de la Vendée en matière d’équipements collégiens, comme c’est le cas sur Challans qui présentait jusque-là une situation pour le moins originale : un seul collège public dans une ville de 20.000 habitants scolarisant également les gamins des lointains alentours !
MAIS AUSSI DANS CE NUMERO
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