N°49 – Octobre 2011 – Le Sans-Culotte 85

Passable ou consommable notre eau « potable » ?

Quand les services de l’Etat accordent une dérogation pour autoriser la distribution d’eau non conforme, ils se réfèrent à des normes et sont dans leur bon droit. Cela empêche-t-il de faire preuve de bon sens ? En cherchant notamment à limiter cette dérogation, souvent plus large que nécessaire… Heureusement pour les Fontenaisiens, ce fut la réaction de la préfecture de Vendée quand leur ville a demandé à pouvoir rouvrir un captage fermé depuis 2009 pour cause de pollution. C’est le principe de précaution. Car, petit flash-back : il y a plus d’un an, les dérogations accordées à Mervent, Graon et Finfarine pour alimenter la Vendée en eau chargée de THM (SC février 2010), ont été abrogées deux mois plus tard quand le produit a été subitement classé dangereux ! Cela fait froid dans le dos quand on sait que les normes en la matière n’étaient, de fait, pas respectées depuis des années… Alors ? Sait-on vraiment ce qu’on avale ?

 

Les plaisanciers se rebiffent !

Tant pis si certains ports vendéens auraient préféré qu’on n’ébruite pas l’info ! Un Comité local des usagers permanents (CLUP), garantissant aux plaisanciers une représentation démocratique au conseil portuaire, est obligatoire dans tous les ports de plaisance, c’est la loi depuis… 27 ans. En réalité, le CLUP n’est mis en place qu’à partir du moment où les plaisanciers le réclament. Encore faut-il être au courant ! Et manifestement, les Vendéens ont un train de retard ! Alors que le conseil général du Finistère s’apprête à déclencher un audit pour vérifier que tous les ports du département ont un CLUP, la Vendée découvre à peine de quoi il retourne. Le Département a été confronté pour la première fois à la question il y a moins de 2 ans, avec la « rébellion » de certains plaisanciers de St-Gilles. Ce ne fut pas facile… mais ils ont fini par obtenir leur CLUP, le 1er de Vendée ! Et il fait des petits : deux autres viennent tout juste d’être créés à Jard et Bourgenay.

Les choses sont en train de bouger. Mais il reste tout de même un sacré bout de chemin à faire ! L’info n’a toujours pas atteint La Faute ou l’île d’Yeu par exemple… Mais est-elle seulement la bienvenue ? Qui aimerait voir ses clients fourrer leur nez dans ses lucratives affaires ?

 

Des yaourts indigestes mettent Saint-Paul-en-Pareds sur la paille

Vingt années de procédures judiciaires tous azimuts ont pour conséquence de mettre la commune en très grande difficulté financière, à tel point qu’elle est dans l’incapacité de régler l’ardoise de son créancier… A ce jour, ce bourg de 1100 âmes situé près des Herbiers doit la bagatelle d’au moins 1,5 million d’euros à la Société Laitière de Bellevue, pour avoir livré en… 1989 (!) un atelier-relais de production inexploitable. La douloureuse fait mal, le maire se sent acculé par cette situation gravissime dans laquelle sa ville est engluée…

 

Sénateurs vendéens : ils font quoi à part faire gagner la gauche ?

Ils sont si discrets qu’ils ont tendance à se faire gentiment oublier… mais le Sans-Culotte veille au grain ! Après notre dossier du mois dernier consacré à l’activité parlementaire des cinq députés 100 % mojettes, pleins feux sur celle des trois « sages » que compte notre département, histoire qu’il n’y ait pas de jaloux ! Allez hop, en voiture Simone, direction le Palais du Luxembourg alors que le Sénat vient de renouveler la moitié de ses membres et de passer à gauche. La Vendée n’y est pour rien, elle n’était pas concernée par ce scrutin historique !

 

Longeville : terres orphelines cherchent propriétaires

Comme des milliers de touristes cet été, nous sommes allés nous promener en forêt de Longeville. Et qu’a-t-on trouvé sur notre chemin ? Non, pas les cailloux du Petit Poucet ! Mais quelque 70 hectares de terres orphelines, dont une grande partie pourrait bien être constructible…

 

Après l’Erika et Xynthia, la Vendée polluée par les emprunts toxiques !

Partenaire financier « naturel et historique » (sic) des collectivités locales et établissements publics, la banque Dexia plombe plus ou moins les comptes de quelque 5500 de ses clients français, certains se retrouvant même quasiment ruinés. Le dossier et la carte interactive publiés le 21 septembre par le journal « Libération » sont édifiants, mettant en lumière des pratiques financières pour le moins douteuses, détaillant leurs mécanismes pervers.

 

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