N°99 – Octobre 2016 – Le Sans-Culotte 85

Aéronautique, miracle ou mirage vendéen ?

Après avoir conquis les terres et essayé de dompter l’océan, notre département tente de donner une troisième dimension à son développement économique et touristique, via une montée en puissance de ses infrastructures aéronautiques. Si la Vendée compte cinq aérodromes, deux d’entre eux entendent prendre de l’altitude dans les années à venir : celui de l’agglo yonnaise, et, du côté des Sables-d’Olonne, germe une idée ambitieuse : créer un « aéropôle » qui mêlerait industries nautiques et aéronautiques sur un même site, permettant dans la foulée de transférer l’actuel aérodrome enclavé dans des zones d’habitation. Projets concurrents ou complémentaires ?

Législatives 2017 : Valentin Josse (LR) contredit la version officielle et dévoile les vraies raisons de son renoncement !

Il y a la version officielle, distillée par les instances départementales, et l’officieuse, que nous dévoile ici l’élu du sud Vendée… et les deux sont franchement divergentes ! Si le jeune et prometteur Valentin Josse, investi en juin, a choisi de se retirer de la course, ce n’est pas tant pour protéger sa vie familiale que pour ne pas rentrer dans le jeu de certains de ses camarades, qui ont choisi d’ouvrir le « bal des dézingueurs ». L’élu préfère renoncer à candidater plutôt que sacrifier ses valeurs morales sur l’autel de la compromission. Un cas rare en politique !

Vendée Globe : sous les pontons, la rigolade…

Deux pages d’échos croustillants sur la préparation et les dessous de l’Everest des mers !

Dépôts illégaux de gravats à Triaize : l’enfer est pavé de bonnes intentions…

Dans le cadre des travaux de rénovation du bourg, les élus de cette commune située en plein Marais poitevin ont entreposé plusieurs centaines de tonnes de gravats en tous genres sur une zone classée Natura 2000, et même pile derrière un panneau d’interdiction signé du maire ! Illico presto, les services de l’environnement leur sont tombés sur le râble… Agacés et démunis, les élus préviennent : il ne faudra pas se plaindre si, un jour, les agriculteurs ou les pompiers ne peuvent plus emprunter les chemins du marais !

L’ex élu yonnais Thierry Barbarit : le harceleur harcelé ?

Ancien élu socialiste de La Roche-sur-Yon, et tout nouveau président du club de foot yonnais LRVF, Thierry Barbarit est aussi à la tête de cinq boulangeries dans la capitale vendéenne. C’est le patron qui, le mois dernier, s’est vu condamner à dix mois de prison avec sursis et 20.000 € d’amende pour harcèlement moral sur une dizaine de salariés ainsi que pour outrage à agents de l’Inspection du travail. Droit dans ses bottes, il reste convaincu d’être victime d’une « cabale », et fait donc appel du jugement.

Forte poussée de fièvre… sociale à l’hôpital de Challans !

La température grimpe entre certaines catégories de personnels, des syndicats et la direction, qui se voit reprocher de privilégier le recrutement de contractuels au détriment de titulaires, de favoriser l’emploi familial et multiplier le recours à des toubibs mercenaires payés 1300 € pour une garde de 24 heures aux urgences… Autant de récriminations qui stupéfient et heurtent la directrice de l’établissement, qui assure au contraire agir dans le strict respect des règles tout en tentant de porter l’hôpital vers un bel avenir. Autopsie d’une discorde qui met en exergue deux visions radicalement opposées de ce service public qu’est l’hôpital.

Enfant exclu de son école aux Herbiers : les parents perdent leur procès

Ils se disent « meurtris et écœurés », les parents du garçonnet qui, en 2015, avaient porté plainte contre l’OGEC, gérante de l’école Notre-Dame-du-Petit-Bourg, aux Herbiers. L’affaire avait fait grand bruit, à l’époque, ayant même trouvé écho dans moult médias nationaux. Les parents de ce garçon alors âgé de 7 ans, scolarisé depuis l’année précédente dans cette école catholique privée, dénonçaient des faits répétés de violence et de harcèlement à son encontre. Ils exposaient avoir à plusieurs reprises alerté les enseignants et le directeur, qui n’auraient rien fait ; pire, l’enfant aurait été exclu de l’établissement sans sommation, comme si l’école entendait ainsi se débarrasser du problème, véritable « double peine » selon les parents, qui décidaient alors d’inscrire leur enfant dans une école publique, et dans la foulée d’attaquer l’OGEC en justice.

 

MAIS AUSSI DANS CE NUMERO

  • Souper de faucons chez le vicomte Villiers…
  • Nos sénateurs tiendraient-ils un double discours sur le bio ?
  • Les laïcs grévistes sanctionnés par la hiérarchie catholique !
  • Serge Rondeau glorifié par le socialiste Cazeneuve
  • L’ex-chanteur rebelle Renaud chantera-t-il les louanges de Fillon ?
  • Quand Retailleau se fait tacler par un avocat…/li>

Vous souhaitez lire la suite ? Commandez l’exemplaire papier dès maintenant ou abonnez vous à la version numérique