N°109 – Octobre 2017 – Le Sans-Culotte 85
Yannick Moreau, le seigneur des Olonnes songe à arrêter la politique !
L’omni président-maire Yannick Moreau aurait comme du vague à l’âme, après 18 années de carrière politique agitées, il pense à son avenir et ne se voit plus comme élu. Scoop ! « La politique, c’est pas la vraie vie », a-t-il répété plusieurs fois, au cours d’un entretien qui, à l’origine, ne concernait absolument pas son éventuel futur retrait des affaires politiques ! Elan de sincérité ou p’tite déprime post défaite électorale, sa première en la matière ? On ne sait exactement, mais l’homme est apparu comme à la fois sincère et soulagé d’exprimer cela. Pour autant, que ses myriades d’ennemis et adversaires ne se réjouissent pas trop vite, car l’homme fort des Olonnes compte auparavant mener jusqu’à son terme le combat qui lui tient à cœur : la fusion des trois communes du pays des Olonnes, voulant parachever « son » œuvre en se présentant aux premières Municipales de la réunification, en 2020 ! Bref, c’est presque pour demain, sauf si l’envie d’aller s’épanouir dans le privé lui passe d’ici là… et donc peut-être pour jamais !
+ A port Olona, un bateau qui fait couler de l’encre !
Assainissement individuel : le robinet à subventions coupé… c’est la merde !
Offensive sur ce sujet de l’amélioration des assainissements non collectifs des particuliers, l’Agence de l’eau Loire-Bretagne subven-tionnait depuis 2013 les travaux de réhabilitation jusqu’à hauteur de 60 % de leur coût total. Une aubaine pour nombre d’habitants, dont la priorité n’est assurément pas de consacrer 7 à 12.000 € dans l’amélioration de l’écoulement de leurs eaux usées ! Las, le robinet à millions s’est brusquement tari, le 4 juillet dernier, lors d’un jugement rendu par le tribunal administratif… Suite à une plainte d’industriels, les juges ordonnaient l’arrêt immédiat du dispositif d’aide, jugé non conforme. Résultat : des centaines de dossiers gelés, des entreprises de travaux publics impactées, et des salariés parfois licenciés… Le système ainsi paralysé, l’Agence de l’eau se réunissait fin septembre afin de corriger le tir et pouvoir reprendre un programme d’aides qui aura pris des mois de retard. Une affaire qui ne sent pas bon !
Le Département fait sécher les cours à ses conseillers juniors !
Un peu partout désormais, on fait élire des jeunes au sein d’instances représentatives, dans nombre de communes mais aussi au Département. Avec comme belle et louable idée d’impliquer la jeunesse dans le processus démocratique, mais aussi de faire surgir des idées et initiatives que les adultes n’auraient sans doute pas eues. Des actions emplies de civisme, à n’en point douter, mais qui parfois incitent les participants à être contraints de sécher des cours… ce qui pour le coup est un peu moins civique ! Ainsi en est-il des 57 conseillers généraux juniors, en quasi parité issus du public et du privé ; élus lorsqu’ils sont en classe de 5e, ils siègent durant deux ans avant de rendre leur écharpe, sans pouvoir comme leurs aînés briguer un nouveau mandat. Ce qui n’empêche pas, déjà, de repérer quelques ambitieux ou ambitieuses, qui quittent leur écharpe de conseiller municipal jeunesse pour se parer de celle de conseiller général junior… certains mômes ont déjà le réflexe de vieux briscards de la politique !
Jardins du Loriot à Venansault : douze ans de procédures judiciaires et la victoire au bout des fusils…
Par son récent arrêt, la Cour de cassation vient de mettre un terme définitif à une décennie de procès opposant un couple d’habitants de Venansault à sa proche voisine, la société de tir Villebois-Mareuil. L’épilogue d’un long combat à multiples rebondissements qui a usé tous ses protagonistes, irréconciliables depuis des années. Les deux parties se disent impactées, aussi bien moralement que financièrement, les différentes procédures entre elles ayant coûté au final des dizaines de milliers d’euros… Cible du conflit : le bruit, bien évidemment, qui a lourdement plombé les relations entre les deux parties, lesquelles sur le sujet ont des positions aussi tranchées qu’opposées ; même les différentes expertises n’ont pu les départager. Les uns disent vivre un enfer, les autres affirment qu’ils font tous les efforts pour limiter au mieux l’impact sur ce coin de paradis rural…
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